Raisons de l’étude TRIGR
Le TRIGR a commencé quand des études
d’observation ont indiqué que l’allaitement
maternel était associé à des taux
légèrement inférieurs d’enfants
développant le diabète de type 1. Ces
études sont apparues vers la moitié des
années 1980. Pratiquement en même temps,
la recherche fondamentale a commencé à
s’intéresser au rôle des protéines
du lait de vache dans le diabète chez les animaux.
La raison de s’intéresser au lait de vache
était que le lait maternisé pour nourrissons
basé sur le lait de vache est la protéine
étrangère, intacte, que les bébés
ingèrent le plus souvent. Récemment, des
études ont porté sur les laits maternisés
hydrolysés, ceux pour lesquels une réaction
chimique a été utilisée pour dégrader
les protéines du lait en composantes plus petites.
On a enregistré chez les animaux prenant des
protéines hydrolysées un taux inférieur
de développement du diabète de type 1
au lieu de protéines étrangères
intactes. Des preuves sont maintenant disponibles qui
suggèrent une relation semblable chez les humains,
mais des recherches supplémentaires sont nécessaires.
Un essai randomisé, contrôlé par
un placebo, le type standard d’étude de
recherche visant à déterminer si un traitement
médical est efficace chez les humains, est la
prochaine étape pour savoir si ce travail aboutira
à une protection contre le diabète de
type 1. Un tel essai a été mis au point
et est testé par une équipe internationale
de médecins et de scientifiques, dirigée
par le professeur Hans Åkerblom, à Helsinki
(Finlande). Ces années de développement
et d’étude ont abouti à l’essai
multinational TRIGR, maintenant en cours sur trois continents.
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